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Channel: Deblog Notes de J. F. LAUNAY
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A confesse Civitas ! pour une attaque calomnieuse de l’école publique !

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A confesse Civitas ! pour une attaque calomnieuse de l’école publique !

"Scandaleuses photos de l'éducation sexuelle telle qu'enseignée dans nos écoles publiques !"

 

Et pour appuyer cette accusation quelques photos d’une supposée enseignante payant un peu de sa personne pour un cours d’éducation sexuelle. Il s’en passe de belles dans nos écoles publiques. Ce n’est plus la maîtresse à poil mais pire : exhibant un godemiché et mimant une position du kamasoutra !

Carlyle Jansen en démonstration dans une conférence à des étudiants.

Carlyle Jansen en démonstration dans une conférence à des étudiants.

Sauf que, comme le remarque l’excellent site debunker de hoax, on note sur le tableau HIV et AIDS, alors qu’en France on noterait VIH et SIDA. Il s’agit en fait d’une intervenante dans un lycée de Toronto. Carlyle Jansen a fondé et anime un workshop nommé Good For Her. Si l’on en croit Le Figaro, elle est régulièrement conviée dans des lycées de la ville pour parler de sexualité aux adolescents. "Les ados nous disent 'ca va, on nous parle tout le temps des MST, on en a marre, nous ce qu'on veut savoir, c'est comment avoir du plaisir'", expliquait-elle au journal The Star. La formatrice répond donc à leurs questions, et en profite pour glisser des informations sur la contraception et l'usage du préservatif. "De cette manière, on est sûr qu'ils écoutent le message", affirme-t-elle.

Les anglicistes peuvent avoir une idée de ses interventions avec la vidéo d’une conférence de près de deux heures dans un amphi.

Rien à voir avec nos écoles publiques.

 

Pris donc la main dans le sac, Civitas fait preuve d’une remarquable tartufferie : "Quelques médias du système ironisent parce que Civitas diffuse des photos prises au Canada et non en France. C'est vrai que quelques jours nous ont été nécessaires pour situer précisément l'endroit où ont été prises ces photos. " Donc nos cagots tombent sur des photos, prises dans une classe et, sans plus de vérifications, les mettent en ligne avec une attaque stupide de l’éducation nationale ! "Nous n'avons pas les moyens des médias du système" osent-ils ajouter, alors que le site qui débusque les mensonges d’extrême-droite est formé de bénévoles. Et, sans aucune vergogne, ils en remettent une couche : "Qu'elles soient prises dans une école canadienne n'enlève rien au problème. Ces photos ne sont pas truquées". Et ce n’est pas truquer que de les attribuer à l’école publique française ? "Elles illustrent les dérives auxquelles mènent ces cours d'éducation sexuelle".  

Autre capture d'écran de la même conférence (voir la vidéo)

Autre capture d'écran de la même conférence (voir la vidéo)

Certes, Mme Jansen est très démonstrative – on le voit dans la vidéo – et certes elle n’encourage pas à mettre la petite graine dans le ventre de la légitime épouse à la va vite et en éteignant la lumière. Mais, bien qu’elle ait un sex shop, elle rappelle le danger d’une éducation sexuelle qui repose en fait – et même pour les gniards des bigots : il n’y a pas que Wauquiez qui surfe sur you porn –sur le porno, porno où la vie sexuelle est « unrealistic and fake ».

A confesse Civitas ! pour une attaque calomnieuse de l’école publique !

Rappelons, avec debunker que, parmi les choses que hait l’éternel, qu’il a en horreur, il y a le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères.

La tromperie est dans le cœur de ceux qui méditent le mal. Cette phrase biblique définit fort bien Civitas !

 

Voir aussi "arrêt sur images"


Le parlement belge légalise l’euthanasie pour les mineurs

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Chambre des députés belge

Chambre des députés belge

Ils sont fous ces belges ! Non seulement, après avoir légalisé l’euthanasie pour les adultes dès 2002, ils l’autorisent pour les mineurs, et cela sans hystériser le débat.  Le Soir, a même été jusqu’à se féliciter de la bonne tenue du débat, qui «échappe en Belgique à l’affrontement» partisan, «c’est là toute la sagesse de notre démocratie, différant en cela de l’affrontement meurtrier sur ces thèmes de la société française».

C’est à une large majorité – 86 pour, 44 contre et 12 abstentions – que les députés ont confirmé le vote du Sénat. Appuyé, il est vrai, par 3 Belges sur 4.

Pionnier les belges le sont, car contrairement aux néerlandais qui limitent ce droit à l’euthanasie à 12 ans, ils n’ont pas mis de limite d’âge. L’enfant doit être en mesure de comprendre le caractère irréversible de la mort. Le mineur devra se « trouver dans une situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance », confronté à une « souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable ». L’accord des parents est bien sûr indispensable.

A l'origine de ce projet de loi, le sénateur socialiste Philippe Mahoux, ancien médecin, estime que le texte "a une nature humaniste".  "Il s'agit de prendre en compte la souffrance" des patients, quel que soit leur âge. "Ce qui est scandaleux, c'est la maladie et la mort des enfants", pas la loi sur l'euthanasie.

« Il n’est pas question d’imposer l’euthanasie à qui que ce soit, à aucun enfant, à aucune famille, mais de permettre le choix de l’enfant de ne pas s’éterniser dans la souffrance », a affirmé la députée socialiste Karine Lalieux.

 

Le respect du libre arbitre

 

Cette loi complète donc celle pour les adultes de 2002. Contrairement à ce qu’insinuent les détracteurs du droit de mourir dans la dignité et la sérénité, le texte n’autorise aucune dérive plus ou moins eugénique. C’est l’argumentation constante des Hutin d’Ouest-France : ce serait un danger pour les plus vulnérables comme ils disent. Les conditions sont très strictes, détaillées dans un site officiel. L’euthanasie ne peut être pratiquée qu’à la demande expresse du patient au moment où il est encore en état d'exprimer sa volonté actuelle de mourir. Encore faut-il que  le patient se trouve dans une situation médicale sans issue ; que la souffrance physique et/ou psychique soit constante, insupportable et inapaisable. Une demande anticipée peut être formulée pour faire face aux cas de patients qui, tel Vincent Lambert, se retrouveraient dans un état de conscience minimal. Aucun médecin n’est obligé de pratiquer l’euthanasie.

 

Incomprise à l'étranger ou peu utile selon certains, cette nouvelle loi n'en est pas moins remarquable et d'une grande modernité, observe De Morgen. Le quotidien flamand retrace le cheminement de la Belgique qui, de tradition chrétienne, est devenue au fil des ans une pionnière en matière d'éthique. "Il ne s'agit pas d'un long glissement vers une conception toujours plus laxiste et sans scrupules de la fin de vie, prévient le journal. Au contraire : en dix ans de pratique de l'euthanasie, on ne recense pas un seul cas d'abus." "Ce pays a beau être économiquement de droite dans le Nord et de gauche dans le Sud, quand il s'agit d'une question éthique il apparaît clairement que la déchristianisation est définitive et que le respect du libre arbitre règne.[...] Et de cela, nous pouvons être tous fiers." (Courrier International)

 

Avec 12 ans de retard, allons-nous au moins suivre l’exemple des belges : ouvrir un nouveau droit pour les adultes ? ou bien, subir des reculades devant le terrorisme verbal des cagots ?

 

 

Le F_Haine veut interdire un spectacle à La Roche-sur-Yon

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Le F_Haine veut interdire un spectacle à La Roche-sur-Yon

Brigitte Neveux, candidate FN aux municipales, appelle à manifester ce jeudi, 20/02/14, à 19 h 30, devant la scène nationale contre la représentation du spectacle Tragédie, d'Olivier Dubois. Une chorégraphie où les danseurs évoluent, nus, sur le plateau : « Le théâtre du Grand R est financé par la ville de La Roche au travers de l'association du Grand R, donc par les impôts des Yonnais. Toute personne peut avoir ainsi l'opportunité de venir contester les choix dits « cul-turels » de la mairie et revendiquer la mise en place d'un répertoire non limité aux choix de créateurs décadents se revendiquant hypocritement de la culture. »

Le F_Haine veut interdire un spectacle à La Roche-sur-Yon

Pour ceux qui l’ignoreraient La Roche-sur-Yon est le chef-lieu de la Vendée. Le F-Haine était, naguère, peu présent car de Villiers et son parti (MPF) siphonnaient les voix d’extrême-droite. La retraite politique (toute relative d’ailleurs, on le voit avec sa polémique sur les acteurs bénévoles*) du super neu-neu du bocage a laissé de l’espace aux « bleu-Marine » et leur éternelle candidate, totalement incompétente au demeurant, espère faire un score moins ridicule que du temps du Vicomte.

 

Pas à un paradoxe près, alors que le vieux Le Pen défend la liberté d’expression en faveur de Dieudonné, le F-Haine vendéen s’en prend donc à un spectacle de danse présenté en 2012 au 66e Festival d’Avignon. Le syndrome « Tous à poil » a dû encore frapper : neuf femmes et neuf hommes nus en scène, so shocking ! Oh ! cachez-moi ces corps que je ne saurais voir. Mais Madame la tartuffe, nul n’est obligé d’aller voir ce spectacle.

A voir en plein écran

D’autant que, contrairement à ce que cette ignare imagine, ce n’est pas de la gaudriole. « A l’instar de Nietzsche, Olivier Dubois interroge d’un côté le rêve, pulsion proprement apollinienne et de l’autre l’ivresse, pulsion dionysiaque. Apollon, c’est la contemplation sereine du rêveur. Le dieu de l’individualité, de la mesure, de la conscience. Dionysos lui, incarne le principe contraire et nie toute forme d’individualité. Il célèbre, sauvagement, avec sa malléabilité extraordinaire, la réconciliation de l’homme avec la nature, s’oubliant à l’intérieur du tout cosmique, n’existant plus dans son état individuel. » nous explique un critique. « Olivier Dubois dit vouloir faire surgir de ce grand rassemblement une «humanité», un vivre ensemble. Ça marche. Et l’on ne peut que remercier les danseurs de leur confiance absolue dans le projet, eux qui ressortent du spectacle comme d’un cataclysme, ne réalisant pas ce qu’ils viennent d’offrir. Secoués, ils ont laissé tomber les masques, ceux grimaçant qui lors d’une péripétie les défigurent, et forment ce chœur si cher à la musique.(…) Dans le crescendo, le répétitif, l’énervement, l’épuisement, la jouissance, Olivier Dubois signe avec Tragédie son Sacre du printemps, ou bien son Boléro. » Marie-Christine VERNAY (envoyée spéciale de Libé à Avignon 2012).

 

 

Olivier Dubois est évidemment stupéfait de cet appel à interdiction. Comme il l’exprime dans Ouest-France.

Article 20/02/14 (cliquer pour agrandir)

Article 20/02/14 (cliquer pour agrandir)

Jusqu’à présent, sauf erreur, le F-Haine laissait le soin à des groupuscules cagots, style Civitas ou Agrif – parfois appuyés par des intégristes musulmans – de jeter l’interdit sur une œuvre (Piss-Christ), une exposition, une pièce de théâtre. Mais, Copé jetant l’interdit sur un livre pour enfant autorise toutes les surenchères politiques, dans l’espoir de capter l’électorat bigot. Le F-Haine n'allait pas, dans l'interdit, se laisser déborder par la droite décomplexée !

 

 

 

 

 

 

* Aurélie Filippetti a dénoncé vendredi 7 février les mensonges diffusés à des fins politiciennes, notamment par de Villiers, qui menace de stopper ses spectacles du Puy-du-Fou. Alors que le Ministère s'emploie à développer et valoriser la pratique artistique en amateur, source incomparable de lien social, de développement personnel et de valorisation des territoires. Il ne s'agit en aucune façon ni de limiter le bénévolat, ni, a fortiori, de l'interdire, mais bien au contraire de permettre son rayonnement et sa sécurisation juridique au regard du Code du travail. Contrairement aux allégations de certains, le texte précise que l'artiste amateur ne perçoit pas de rémunération. Il légitime le recours aux artistes amateurs bénévoles en autorisant leur présentation dans le secteur lucratif, comme c'est le cas au Puy du Fou et dans d'autres manifestations de ce genre.

Ouest-France 20/02/14 (cliquer ^pour agrandir)

Ouest-France 20/02/14 (cliquer ^pour agrandir)

En guise de postface, l'article rendant compte de la squelettique manif des F-Haineux vendéens;

Ouest-France 21-02-14

Ouest-France 21-02-14

Si le mariage gay vous débecte, rien ne vous oblige à épouser un gay !

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Si le mariage gay vous débecte, rien ne vous oblige à épouser un gay !

Il ne faut pas dire que la votation suisse est xénophobe ; que les électeurs F-Haine le sont aussi ; et que ceux qui s’opposent au mariage pour tous sont bornés. Ceux-là même qui ironisent sur la bienpensance doivent être traités avec indulgence. Variante peut-être de l’appel de Jésus « Pardonne-leur mon père car ils ne savent pas ce qu’ils font » ? En témoigne cet « entre nous » de G. Malaurie, empreint de bénévolence.

Nouvel Obs 20-02-14

Nouvel Obs 20-02-14

Votre « entre nous », « conflit de famille », fait preuve d’une indulgence envers les contempteurs du mariage pour tous qui, de mon point de vue bien sûr, frise la complaisance. « Sachons reconnaître à ceux qui (…) hésitent et s’interrogent le droit d’avancer à leur rythme… ». Et pour appuyer votre propos vous nous citez un lecteur « militant CGT » qui était en 1968 contre « le droit à l’avortement ».

 

Faut-il rappeler qu’en 1956, Jeannette Vermeersch, épouse de Maurice Thorez, vice-présidente de l'Union des femmes françaises (PCF), prenait parti contre le "contrôle des naissances" : "Le « Birth control », la maternité volontaire, est un leurre pour les masses populaires, mais c'est une arme entre les mains de la bourgeoisie contre les lois sociales". Et, anticipant sur Jean Foyer, se battant contre la Loi Neuwirth, pour ne pas donner aux pauvres les vices des riches, elle ajoutait : « Depuis quand les femmes travailleuses réclameraient le droit d’accéder aux vices de la bourgeoisie ? Jamais ».

 

Donc, si vous vouliez dire que le conservatisme moral n’est pas l’apanage des cathos-tradis, pas plus que les références à de prétendus modèles anthropologiques (c’est fou de voir des prélats jouer aux experts en anthropologie), soit !

 

"Avancer à son rythme"

 

Mais s’agissant pour chacun, comme vous dites, d’avancer à son rythme, en quoi, un nouveau droit ouvert les en empêche ? Que je sache, aucun couple marié, catholique ou pas, n’est obligé de divorcer. Que je sache, aucune femme n’est obligée d’utiliser un contraceptif chimique ? Que je sache et a fortiori, aucune n’est obligée d’avoir recours à l’IVG ? Votre militant CGT-PSU, inquiet devant la « libération sexuelle » n’était pas obligé d’en user. Et même, tenez-vous bien, les couples homosexuels ne sont pas forcés de se marier !

 

Autrement dit, des lois ont permis successivement le divorce dit « par consentement mutuel », la contraception, l’IVG, le mariage pour tous et, à chaque fois, l’église catholique s’y est fermement, pour ne pas dire plus, opposée. Cherchant donc à imposer à l’ensemble de la société ses propres préceptes qui ne sont pas anthropologiques mais théologiques.

 

Au lieu de s’attendrir sur les braves gens qui piétinent devant des évolutions, il faut leur dire et redire qu’elles ne touchent pas à leur libre arbitre, à leurs intimes convictions. Catholiques, musulmans, juifs, etc. fervents, suivez les règles de vos religions, tant qu’il vous plaira. Si pour vous la capote est à l’index ne l’enfilez pas (et, cela va de soi, évitez les conduites à risques). Mais n’imposez pas vos dogmes et vos interdits à ceux qui ne partagent pas votre foi.

 

 

Pour compléter : La cerise sur le catho

Suzanne Deschaux-Beaume et Pascal Lamy

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Suzanne Deschaux Beaume (résultats du,25 mars 1979) 4e photo : P. Jouyet, le sortant sorti.
Suzanne Deschaux Beaume (résultats du,25 mars 1979) 4e photo : P. Jouyet, le sortant sorti.
Suzanne Deschaux Beaume (résultats du,25 mars 1979) 4e photo : P. Jouyet, le sortant sorti.
Suzanne Deschaux Beaume (résultats du,25 mars 1979) 4e photo : P. Jouyet, le sortant sorti.

Suzanne Deschaux Beaume (résultats du,25 mars 1979) 4e photo : P. Jouyet, le sortant sorti.

C’était le 25 mars 1979, salle des fêtes d’Ecos (Eure) je suppose, proclamation des résultats des élections cantonales : élue Suzanne Deschaux-Beaume PS. Consternation quasi générale des élus des communes du canton, presque tous de droite. Elle avait battu le sortant, un certain Paul Jouyet, notaire de son état et qui avait succédé à un certain Halbout, dont il avait acheté la charge !

Retour en arrière

Ce canton, pratiquement chasse gardée de la droite, n’avait pas de section PS. Les rares adhérents allaient à la section de Vernon. Sans doute à cette époque (1er mars), peut-être un peu avant, la section de Vernon, la plus proche se réunit. A défaut de candidat local, il fallait qu’un quasi kamikaze se dévoue. N’exagérons pas : une candidature de principe, limitée à la profession de foi et aux bulletins de vote.

 

Réunion de section : surprise une toute fraîche adhérente – sans doute poussée par le ‘groupe femmes’ émanation locale d’une instance nationale pilotée par Yvette Roudy – se propose. Ouf de soulagement du candidat pressenti pour se dévouer.

Suzanne Deschaux-Beaume et Pascal Lamy
Suzanne Deschaux-Beaume et Pascal Lamy
Suzanne Deschaux-Beaume et Pascal Lamy

Campagne

 

Les militants des deux sections limitrophes – Gisors au Nord, Vernon au Sud – sont mobilisés. Encore faut-il mettre en place la campagne. Secrétaire de section de Vernon je me suis donc retrouvé, sur un coin de table de salle à manger des Deschaux-Beaume, avec un certain Pascal Lamy, de la section de Gisors.

 

Impressionné, certes. Un énarque. Un peu le vice Montebourg de l’époque puisque  secrétaire général adjoint du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), un truc giscardien pour essayer de sauver notre belle industrie (déjà). Que faisait-il à Gisors, fief de celui que nous avions surnommé Larmanov – Larmanou, le maire PCF - tellement il était resté stal ? Sa famille y possédait une propiété à Boisgeloup, près de Gisors et il y avait implanté une section PS.

La méthode de l’énarque était simplissime :

Quels sont les cinq points forts et les cinq points faibles de notre candidate ?

Quels sont les cinq points forts et les cinq points faibles de notre adversaire ?

L’exercice consistait ensuite, évidemment, à valoriser les points forts de notre championne et de mettre en relief les points faibles du sortant. Cela donnait : «une jeune femme dynamique face à un notable vieillissant ». Traduit en un quatre pages sur un A4. Mais distribué dans toutes les boîtes à lettres du canton, avec un affichage sauvage – à l’époque ultra pratiqué – omniprésent. Tandis que Maître Jouyet, sûr de son coup, se contentait d’une insipide profession de foi.

A droite, sur la 1ère photo, P. Lamy
A droite, sur la 1ère photo, P. Lamy

A droite, sur la 1ère photo, P. Lamy

Je garde vif le souvenir de cette proclamation.

Pascal Lamy et les proches étaient restés chez Suzanne Deschaux Beaume.

 

Cette bosseuse – elle travaillait à fond tous les dossiers des sessions du conseil général - a été victime en janvier ou en février 1980 d’une plaque de verglas. A peine onze mois de mandat.

 

Après son décès accidentel, son époux Freddy a pris le relais. Excellent dans l’exercice des campagnes – une empathie rare – il est devenu député de la 4e devenue 5e circonscription de l’Eure, dans laquelle, Pascal Lamy, va se gameller de première à sa suite (comme quoi les conseilleurs ne sont pas des gagneurs).

 

Mais pire, le canton d’Ecos va revenir à Maître Jouyet (Michel, fils de Paul, héritier donc de la charge et du canton) ! Et, avec l’esprit de l’escalier qui me caractérise, j’ai réalisé que Jean-Pierre Jouyet – énarque promotion Voltaire, celle de F. Hollande, dont il est l'ami – était le fils de Paul et le frère de Michel !

Cordoue : Hold-up de l’évêque sur la Mosquée !

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Cordoue : Hold-up de l’évêque sur la Mosquée !

30 euros, c’est la somme qu’a dû débourser Demetrio Fernández González, évêque de Cordoue, pour s’approprier, au nom de l’église, la mosquée de Cordoue. Un évêque de choc, modèle non défranquisé, qui accuse l’UNESCO d’avoir pour but, dans les vingt prochaines années, que la moitié de la population soit homosexuelle.

 

A peine 30€, de frais d’inscription sur le registre de propriété de Cordoue, c’est ce qu’a coûté le hold-up des 23400 m2 de la Mezquita, la Mosquée de Cordoue, un des joyaux du Patrimoine mondial de l’Humanité. « Ce vol a été rendu possible grâce à deux miracles. Le premier, du fait que José María Aznar a modifié la loi "hypothécaire" en 1998 pour permettre à l'Eglise de s'approprier les bâtiments du domaine public, bien qu'ils fassent partie du patrimoine de tous les Espagnols: il suffit que l'évêque dise et certifie  qu'ils appartiennent à l'Eglise, sans besoin de notaire. Le deuxième miracle, c'est que disposer d'un bâtiment de 23400 mètres en plein centre de Cordoue ne coûte pas un sou à l'Eglise: elle ne paye pas l'IBI (taxe foncière) et ne s'occupe pas non plus des frais d'entretien. » (extraits de la pétition, voir le texte intégral plus bas).

Hold-up financier d’abord puisque le million de visiteurs annuel rapporte 8 millions d’euros qui entreront comme dons non imposés, alors que l’entretien et les frais de restauration restent à la charge de la collectivité. Hold-up spirituel aussi, puisque Demetrio Fernández González veut quasiment gommer l’appellation « mosquée » "¿Catedral o Mezquita? Catedral, sin lugar a dudas". Cathédrale ou Mosquée ? Cathédrale sans l’ombre d’un doute, affirme-t-il donc, avec un argument imparable : comme on y trouve la chaire épiscopale (Cátedra del Obispo) c’est bien une cathédrale ! Affiche, ticket d’entrée ne sont marqués que cathédrale.

Un évêque de la Reconquista

Cet évêque de combat ferait passer Ludivine de la Rochère et Béatrice Bourges pour d’inoffensives chaisières. Ses prêches appelant les jeunes à fuir la fornication à laquelle incitent tous les moyens de communication et même certaines écoles secondaires lui ont valu un quasi buzz dont il s’est réjoui ("me alegro de que la palabra de Dios haya llegado a todo el mundo mundial (sic)"). (Luis Viadel) Inutile de dire qu’il est en première ligne dans le combat contre l’IVG. Mais délire suprême, il a prétendu que le Cardinal Ennio Antonelli lui aurait dit que l’UNESCO avait pour but, dans les vingt prochaines années, que la moitié de la population soit homosexuelle ; des programmes éducatifs lancés par cet organisme de l’ONU auraient pour but de promouvoir la satanique idéologie du genre qui permettrait à chacune et chacun de choisir son sexe sans tenir compte de la réalité biologique ! (El Pais)

 

C’est donc ce prélat digne de la « reconquista » qui s’est approprié la Mezquita. Les gardiens font preuve d’un saint zèle, en s’en prenant en 2010 à des touristes autrichiens musulmans qui priaient devant le Mirhab. Un juge Cordoban conclura par un non lieu, car non content de les avoir agressés, ce service d’ordre privé avait porté plainte. Le contrôle est tel que même des particuliers qui expliquent ce qu’est vraiment le monument peuvent se voir rappeler à l’ordre par ces gardiens.

 

Face à cette défiguration de l’image de Cordoue, la ville des trois cultures (musulmane, juive et chrétienne) une pétition a été lancée. Elle vise d’abord à redonner au monument l’appellation de Mosquée-Cathédrale décidée par la municipalité en 1994 ; elle demande qu’il redevienne le bien de la cité avec une gestion transparente sur le modèle de celui qui régit l’Alhambra et un code de bonne conduite pour éviter les actions sectaires qui nuisent à l’image du monument.

 

 

 

ANNEXE

 

A la Iglesia Católica (Diócesis de Córdoba): Que devuelvan la Mezquita de Córdoba a la ciudad

 

Pétition à l’attention de M. Demetrio Fernández

A l’église catholique (Diocèse de Cordoue) : que la Mosquée de Cordoue soit rendue à la ville.

       

"Avec 23400 m2, la mosquée de Cordoue est la deuxième du monde en superficie, après celle de la Mecque. Douze siècles après sa construction, l'Eglise catholique a inscrit l'ensemble à son nom sur le registre de la propriété nº 4 de Cordoue [...]. La démarche a à peine coûté 30 euros. Ce vol a été rendu possible grâce à deux miracles. Le premier, du fait que José María Aznar a modifié la loi "hypothécaire" en 1998 pour permettre à l'Eglise de s'approprier les bâtiments du domaine public, bien qu'ils fassent partie du patrimoine de tous les Espagnols: il suffit que l'évêque dise et certifie  qu'ils appartiennent à l'Eglise, sans besoin de notaire. Le deuxième miracle, c'est que disposer d'un bâtiment de 23400 mètres en plein centre de Cordoue ne coûte pas un sou à l'Eglise: elle ne paye pas l'IBI (taxe foncière) et ne s'occupe pas non plus des frais d'entretien.

 

Cette aubaine amène pour l'Eglise des recettes de 8 millions par an, puisque l'entrée de la mosquée coûte 8 euros par personne et qu'elle reçoit plus d'un million de visiteurs par an. On ne reçoit pas de facture et il est douteux que l'argent recueilli paye des impôts : il est considéré comme un don et, en tant que tel, non imposé. L'évêché de Cordoue dispose de la mosquée comme de sa propriété absolue. Il décide aussi qui peut y travailler en tant que guide ou non. Il n'est pas rare que certains jours la mosquée soit fermée parce qu'il y a, par exemple, une réunion de prêtres à l'intérieur. Cependant, les frais de restauration et d'entretien ne sont pas payés par l'Eglise: c'est l'Etat qui s'en charge.

 

Depuis 1998, l'Eglise a inscrit à son nom des centaines de bâtiments, beaucoup d'entre eux financés par les habitants de chaque village ou ville. Zapatero n'a pas changé la loi en 8 ans, Rubalcaba a promis de la modifier dans son programme électoral. Il est peu probable que le PP élimine un tel abus mais, avec un peu de chance, peut-être l'Union européenne obligera-t-elle le gouvernement à faire payer l'IBI à l'Eglise, comme elle l'a fait pour l'Italie. C'est beaucoup d'argent. Le fait que l'Eglise soit exemptée du paiement de quelques impôts, privilège médiéval, nous coûte 3 milliards d'euros à l'année, d'après l'Europe laïque. C'est un dixième du déficit que Rajoy doit encore réduire.

 

Une autre question à souligner, étant donné l'actualité (il y a une semaine, le juge a acquitté les 8 musulmans autrichiens qui ont prié dans la mosquée en 2010), c'est l'interdiction des pratiques religieuses alternatives par l'Eglise dans la totalité de l'enceinte de la mosquée. Ce monument historique devrait se transformer en lieu libre de cultes religieux, ouvert à la rencontre entre les cultures. Et au lieu de cela, il est devenu un emblème archaïque de la ville, plein de restrictions et sournois, très éloigné de la sensibilité des Cordouans. Cordoba fut jadis la ville des trois cultures et il ne dépend que de nous qu'elle le redevienne."

 

Traduction littérale (par Bernard Sicot) de la « Petición dirigida a: Sr. Demetrio Fernández »  que vous êtes bien sûr invités à signer (attention "Nombre" veut dire prénom et le nom de famille se met donc à "apellido")

 

 

 

Une évocation de Cordoue

Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

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Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

Très peu d’échos au rapport du Comité des Droits de l'Enfant, publié le 5 février qui pointe les infractions, par le Vatican, à la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Le Saint-Siège a cependant réagi avec une vigueur extrême. Pas tant sur les problèmes de pédophilies. Elle est pourtant accusée d’avoir violé la Convention dans les affaires de sévices sexuels. Mais sur ses positions discriminantes envers les homosexuels, sa vision stéréotypée du rôle des femmes, son attitude négative dans la prévention du SIDA… Ce que le Vatican a considéré comme une attaque de sa doctrine.

Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

La réponse sans concession (sic) du porte-parole du Vatican esquive la question de la pédophilie ou de maltraitance d’enfants : "les observations du Comité (…) interfèrent avec les positions doctrinales et morales de l’Eglise catholique" concernant "la contraception ou l’avortement, l’éducation dans les familles ou la vision de la sexualité humaine."

En effet, les rares articles consacrés à ce rapport ont mis en relief les constats sans indulgence sur l’attitude du Vatican dans les affaires de pédophilie. Le Saint-Siège a systématiquement placé la réputation de l'Église et des auteurs mis en cause au-dessus de la protection des victimes. Mais d’autres constats, tout aussi sévères quant au respect de la CIDE mériteraient d’être soulignés.

Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

Ainsi, peut-on encore lire dans le Droit Canon, l’expression discriminatoire et grotesque d’enfants illégitimes ; malgré des déclarations du pape François, le saint-siège continue de stigmatiser les homosexuels, transgenres et même les enfants de couple de même sexe. Le rapport déplore aussi que les manuels utilisés dans les écoles catholiques continuent de véhiculer des stéréotypes sur les rôles féminins et masculins alors que ce point avait été soulevé dès 1995. Pire encore, il ose parler des enfants de prêtres, souvent privé de l’identité de leur géniteur et dont les mères, si elles obtiennent une aide financière de l’église doivent s’engager au silence.

 

Rien n’est épargné à la pauvre église, puisque le rapport évoque les « Magdalene laundries » en Irlande, tenues par des congrégations de religieuses. Les jeunes filles, placées dans ces institutions, étaient forcées de travailler comme des esclaves dans ces blanchisseries ; elles subissaient un traitement inhumain, cruel et dégradant ; elles furent privées d’identité, d’éducation et souvent sous alimentées,  privées de soins médicaux, coupées du monde extérieur.  Les jeunes mères célibataires ont été privées de leurs enfants. Bien que ces congrégations soient sous l’autorité du Saint-siège, aucune investigation n’a été menée sur les responsabilités en leur sein ni pour savoir à qui profitait ce travail gratuit.

Les enfants volés par l’église franquiste sont aussi rappelés, ces milliers de nourrissons qui ont été enlevés de force à leurs mères par des membres de congrégations catholiques. Or, le Vatican n’a conduit aucune enquête interne et donc rien fait à l’encontre des responsables. Pas plus qu’il n’a pris de mesures pour tenter de retrouver ces enfants et les rapprocher de leurs mères biologiques.

 

   Rappel aussi de l'affaire d'une petite fille de neuf ans, au Brésil, qui a subi une interruption de grossesse en 2009 dans le cadre d'une urgence vitale, après avoir été violée par son beau-père. L'archevêque de Pernambuco avait excommunié la mère de la fillette ainsi que le médecin qui avait pratiqué l'interruption de grossesse, condamnation par la suite approuvée par le préfet de la Congrégation pour les Évêques. Le Comité rappelle au Saint-Siège les dangers des grossesses précoces et non désirées, et des avortements clandestins, qui donnent lieu à une importante mortalité chez les adolescentes, ainsi que les risques particuliers pour les adolescents et les adolescentes de contracter des maladies sexuellement transmissibles, dont le SIDA. Les recommandations sont bien sûr inacceptables pour une église engoncée dans ses certitudes rétrogrades (condamnations de la contraception, de l’IVG).

Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican
Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican
Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

Sur les actes de pédophilies, le comité dénonce de la part du Saint-siège une politique et des pratiques de protection des ecclésiastiques prédateurs. De nombreuses enquêtes ont montré que des prêtres coupables d’abus sexuels sur des enfants n’ont été que déplacés de paroisse en paroisse, voire dans d’autres pays, sans même les éloigner de tout contact avec des enfants.

 

Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

La loi du silence a été  imposée au clergé sous peine d’excommunication. Tandis que des religieuses ou prêtres qui avaient collaboré avec les autorités judiciaires de leur pays ont été ostracisés, le Cardinal Castrillon Hojos félicitait l’évêque de Bayeux, Pierre Pican, de n'avoir pas dénoncé un prêtre pédophile*.

Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

Le comité réclame que la nouvelle commission sur les agressions sexuelles, dont la création a été annoncée en décembre par le pape François, mène une véritable enquête sur tous les cas d’agressions commises par des prêtres et sur la réaction de la hiérarchie catholique au fil du temps. Il demande au Saint-Siège d’adopter des règles claires imposant la dénonciation obligatoire des agressions à la police et à la justice pénale de chaque pays.

Droits de l’enfant : un réquisitoire de l’ONU envers le Vatican

Il est probable que le Vatican va enfin s’attaquer au scandale de la pédophilie au sein de l’église. Mais les croisades qu’elle a lancées sur l’IVG, le mariage pour tous, la prétendue théorie du genre ne laissent rien augurer quant à sa possibilité de faire un nouvel aggiornamento. Vatican II est enterré, depuis Jean-Paul II. Il ne risque pas de ressusciter !

 

 

* « Vous avez bien agi et je me réjouis d'avoir un confrère dans l'épiscopat qui, aux yeux de l'histoire et de tous les autres évêques du monde, aura préféré la prison plutôt que de dénoncer son fils-prêtre », explique le cardinal qui justifie ainsi sa position : « en effet, la relation entre les prêtres et leur évêque n'est pas professionnelle, c'est une relation sacramentelle, qui créé des liens très spéciaux de paternité spirituelle ». (La Croix)

 

NB Les dessins maladroitement francisés sont pompés dans Saltimbanqui (El Circo)

Cherchons l’ADN de dieu !

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Soral dût-il en avaler son dentier, Jésus était juif. Eh oui ! peut-être se cache-t-il derrière le complot judéo-islamo-maçonnique qui nous menace. Et, en tant que juif, il a subi une horrible mutilation, la circoncision que s’apprête à condamner Bruxelles : « Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l’ange avant sa conception. » (Evangile de Luc)

 

Or il se trouve que miraculeusement, le saint-prépuce  a été donné, relique ô combien sacrée, au pape Léon III par Charlemagne, lors de son couronnement, le 25 décembre 800. Charlemagne l’avait reçu d’un ange, alors qu’il priait devant le Saint-Sépulcre : double miracle puisque le prétendu inventeur de l’école n’a jamais mis les pieds en Palestine.

 

Ce saint-prépuce, comme les pains d'un autre miracle, s’est multiplié : en Espagne, Saint-Jacques-de-Compostelle ; en Allemagne, Hildesheim ; en Belgique, Anvers; en France Metz, Besançon, Langres, Fécamp, Chartres, ainsi que Coulombs qui se trouve aussi dans le diocèse de Chartres ; la cathédrale du Puy-en-Velay, le monastère de Conques, les églises de Charroux (où l'on faisait également remonter la donation de cette relique à Charlemagne) et de Vebret..

 

Mais ces reliques précieuses ont disparu.

 

Qu’attend-t-on pour lancer de pieuses recherches ? Car, en effet, grâce aux progrès phénoménaux de la science, nos chercheurs pourraient établir l’ADN de Jésus, fils de dieu dit à juste titre « le père », mais conçu par l’opération (?) du saint-esprit, fils aussi d’une vierge et dieu lui-même. Si l’état du prépuce le permettait on aurait donc l’ADN de Jésus, sûr et certain, de Marie sa mère et de son ou ses père(s). Donc l’ADN de DIEU !

 

Et, n’en déplaise à nos prélats, cette découverte faite, toutes les manipulations génétiques seront les bienvenues.

 

 

 

 

Annexe : courriel à Pierre Barthélémy

Un de vos récents articles faisait état des doutes des impies sur l’authenticité du Saint-Suaire. Fort heureusement, de saints chercheurs ont su balayer les doutes semés par les mécréants en expliquant que la sainte étoffe avait, si j’ai bien compris, subie un bombardement de neutrons qui l’aurait en quelque sorte rajeunie à l’avance de 13 ou 14 siècles.

Il est à craindre cependant que les traces de sang, de sueurs et de larmes qui imprègnent le saint suaire, après cet assaut neutronal, ne soient plus exploitables.

Une autre piste à explorer serait celle du Saint-Prépuce, relique ô combien précieuse mais dont la trace semble s’être perdue.

Comme je l’explique dans mon deblog-notes, le retrouver permettrait de reconstituer l’ADN de Jésus, membre à part entière de la trinité, donc DIEU.

Connaître l’ADN de dieu : un pas gigantesque pour l’humanité !


Pudibond ou paillard, ce maire majorquin ?

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No es un abanico, pero se abre

No es un abanico, pero se abre

Est-ce qu’en Espagne, le 1er Mars équivaut à notre 1er avril ? Car voilà un Maire d’une commune majorquine qui publie un arrêté pour  dissuader les libertins de se livrer sur des lieux publics à des actes indécents, mais en des termes pudibonds. Au lieu d’appeler un chat, un chat et une chatte, une chatte, il use de ceci et de cela.

Sauf que le pudibond alcade se révèle, par ses devinettes pour faire deviner le sens de ceci et de cela, un fieffé paillard.

 

AYUNTAMIENTO DE SA POBLA

Don Vicente Soler, Alcalde presidente del  Excelentísimo Ayuntamiento de Sa Pobla por el presente:

HAGO SABER

Que a todas aquellas parejas que sean sorprendidas en cines, parques, solares, calles, callejones y otros lugares similares, serán sancionados de la siguiente forma:

Con la mano en el muslo………1.000 pesetas

Con la mano en aquello………..1.500 pesetas

Con aquello en la mano………..2.000 pesetas

Con la boca en aquello…………2.500 pesetas

Con aquello en aquella…………3.000 pesetas

Con aquello fuera de aquella….. 4.000 pesetas

Con aquello detrás de aquella…. 5.000 pesetas

 

¿QUÉ ES AQUELLO?

 

No es un murciélago, pero vive colgando.

No es un acordeón, pero se estira y se encoje.

No piensa, pero tiene cabeza.

No pertenece a ningún club, pero le llaman miembro.

No produce música, pero le llaman órgano.

No es un caballero, pero se levanta ante las damas.

 

¿QUÉ ES AQUELLA?

 

Tiene labios, pero sin dientes.

Es un conejo que no corre, pero se corre.

No es un abanico, pero se abre.

No muerde, pero traga.

No es vegetariano, pero come nabos.

No es una aspiradora, pero traga polvos.

 

Sa Pobla, 1 de marzo de 1.987

 

EL ALCALDE

Pudibond ou paillard, ce maire majorquin ?
Pudibond ou paillard, ce maire majorquin ?
Pudibond ou paillard, ce maire majorquin ?
Pudibond ou paillard, ce maire majorquin ?

Traduit à la louche

ARRÉTÉ

Don Vicente Soler, Maire Président de l’excellentissime municipalité de de Sa Pobla,  par la présente fait savoir que tous les couples quelconque qui seront surpris dans les cinés, parcs, terrasses, rues et ruelles ou autres lieux similaires seront sanctionnés de la façon suivante :

Avec la main sur la cuisse …. 1 000 pesetas

Avec la main sur ceci ………..  1 500 pesetas

Avec ceci dans la main ……..  2 000 pesetas

Avec la bouche sur ceci……    2 500 pesetas

Avec ceci sur cela ………..       3 000 pesetas

Avec ceci sorti de cela…        4 000 pesetas

Avec ceci derrière cela…        5 000 pesetas

 

Mais qu’est-ce  que « ceci » ?

Ce n’est pas une chauve-souris, mais ça vit suspendu

Ce n’est pas un accordéon, mais ça s’étire et se rétrécit

Ça ne pense pas, mais ça a une tête

Ça n’appartient à aucun club, mais ça se nomme membre

Ça ne fait pas de musique, mais ça se nomme organe*

Ce n’est pas un gentilhomme, mais ça se lève devant les dames !

 

* Jeu de mot intraduisible puisque « organo » désigne aussi l’orgue avec ses beaux tuyaux

 

Mais qu’est-ce que « cela » ?

Ça a des lèvres, mais pas de dents

C’est un lapin qui ne court pas mais qui jouit*

Ce n’est pas un éventail, mais ça s’ouvre

Ça ne mord pas, mais ça avale

Ce n’est pas végétarien, mais ça mange des navets**

Ce n’est pas un aspirateur, mais ça aspire la poudre***.

 

* Encore plus intraduisible littéralement puisque d’une part le lapin ibérique – conejo –a des rapports évidents avec « cela » que n’a pas son frère gaulois (on parle plus volontiers d’un chaud lapin) et que d’autre part il y a un jeu de mots entre corre (courir) et se corre (jouir)

Essai de transposition (?) C’est une chatte qui ne ronronne pas mais qu’on caresse

 

** Ces navets ont à l’évidence des échos dans la langue de Cervantes qu’ils n’ont pas dans celle de Molière ; peut-être à remplacer par les carottes chères à Charlotte ?

 

*** Il semblerait que les espagnols font parler la poudre quand les français envoient la purée.

 

On notera que la boca en aquella n’entraîne aucune amende.

 

Source : Luis Viadel

Ecoutes : à qui profitent les fuites ?

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Parole d'expert ! (cliquer pou agrandir)

Parole d'expert ! (cliquer pou agrandir)

Et si les fuites sur les écoutes de Sarkozy lui profitaient, ou tout au moins nuisaient à l’enquête qui le visait ? Hypothèse osée ?  Les scénarios avec billard à trois bandes ne sont peut-être pas réservés aux séries états-uniennes. Et avouons, à notre grand regret, que le pouvoir, qui pourtant les avait en mains, les cartes, fait un peu « House of the cards », Château de cartes, comme traduisent les québécois.

 

En quelques jours, trois affaires : Copé et Bygmalion, Buisson et son dictaphone, Sarkozy, son avocat et un juge de la cour de cassation. Le contre-feu allumé par l’UMP, Copé en tête, faisait, si l’on ose dire, long feu. Car oser insinuer que c’était une horrible manœuvre orchestrée par les socialos, Hollande en tête, pour redresser la barre électorale, était d’une crédibilité douteuse. Faire passer Le Point, qui avait dévoilé la complaisance de Copé pour une boîte de com dirigée par ses amis, pour un organe de presse à la solde du pouvoir, il n’y a que Copé lui-même et ses séides pour l’oser. Quant à Buisson, même dans les séries les plus tortueuses, aucun scénariste n’aurait osé le faire passer pour une taupe au service secret du PS. D’autant qu’un des bénéficiaires des bandes buissonnières a été Atlantico, site qui ne cache pas son orientation droitière.

 

Gageons que la casserole de plus, attachée aux basques de la buse de Meaux n’a pas dû faire pleurer ni du côté de Solesmes où un ancien premier ministre a sa gentilhommière, ni du côté de Bordeaux, ni même du côté du conjoint d’une chanteuse à la voix fluette.

Les bandes à Buisson n’ont pas du tout plu à la chanteuse – le quelqu’un m’a dit qu’on nous écoute susurré dans son dernier récital visait plus Buisson que les juges – ni à son époux trahi par son gourou. Mais joie – toute en retenue bien sûr – de tous ceux à qui le camelot et sa camelote soit faisaient de l’ombre auprès de leur little big man, soit déplaisaient souverainement. Et même si le petit grand homme jouait les victimes, les écoutes démontraient à quel point son gourou était bas de plafond. Se complaire dans ses analyses creuses et se laisser prendre à ses flagorneries ne plaidaient pas pour la clairvoyance de l’ex-président. Et dans le chœur des rimes en –able (incroy-able, abomin-able, lament-able, détest-able, condamn-able…) de tous les zélotes UMP, Copé ne fut pas le moins zélé, pour qui ce Buisson cachait son Bygmalion.

 

Reste les écoutes, pardon les interceptions judiciaires.

Petit rappel : elles ont été décidées par des juges d’instruction sur la suspicion de financement de la campagne présidentielle de 2007, par un certain Mouammar Kadhafi, guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste. Suspicion confortée par un ex-ami de Copé, Ziad Takieddine. A noter que les juges Serge Tournaire et René Grouman, chargés du dossier, contrairement à ce qu’insinuent des UMPistes, n’ont aucun lien avec le Syndicat de la Magistrature. Noter aussi que ces juges n’ont aucunement à faire part à qui que ce soit de ces écoutes. Noter enfin que ces écoutes concernent Sarkozy et non son avocat.

 

Hypocrisie, dirait Maître Herzog, car quand le client téléphone, on écoute aussi l’avocat. En tout cas les deux se méfient, puisque l’avocat lui achète, sous le faux nom de Bismuth, un tintin ou TOC (pour téléphone occulte : faux nom et ne fonctionnant qu’avec des cartes achetées dans le commerce) et s’en procure un lui-même*. Méthode employée par les trafiquants de drogue avec leurs fournisseurs, précise Maître Eolas. Quasi indétectable, en ville. Mais l’apprenti clandestin va s’en servir chez Belle-Maman. Bingo ! les flics logent le portable et espionnent – que c’est vilain ! – les échanges avec l’avocat.

 

« Et lors d’une de ces conversations, il serait apparu qu’un haut magistrat renseignerait l’ancien président sur un autre dossier pénal le concernant en échange d’un soutien pour un poste agréable, ce qui caractériserait le pacte de corruption et un trafic d’influence. Rien à voir avec le financement de la campagne de 2007 : la conversation est donc transcrite et transmise au parquet, et le tout nouveau procureur national financier a décidé d’ouvrir une nouvelle information, confiée à des juges différents du volet corruption, pour trafic d’influence. »* Maître Eolas Il s’agit du dossier des agendas de l’ex-président, saisis dans le cadre de l’affaire Bettencourt, mais qui peuvent aussi intéresser les juges dans l’affaire Tapie par exemple et dont Sarkozy demandait la restitution. Herzog aurait obtenu des infos sur ce dossier de Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, qui avait accès à l’intranet de la Cour. Le Monde

François Faletti, Procureur Général de Paris, le 26 février, a informé  la chancellerie de l’ouverture de cette nouvelle enquête.

 

Avant de se pose la question fatale – à qui profite la fuite ? – examinons les possibles sources des fuites :

1) Les magistrats eux-mêmes (ou l’un des deux) ;

2) le parquet, François Faletti qui a un contentieux avec la Garde des Sceaux, notamment ;

3) les policiers : ce qui est sûr c’est qu’Hortefeux, lui aussi sur écoutes, a bénéficié d’une fuite d’un policier qui, non content de l’avertir qu’un juge avait demandé son audition comme témoin, lui a donné des conseils.

Ce qui est sûr aussi c’est que la fuite ne profite pas à l’instruction puisqu’elle tarit les écoutes.

Reste donc parquet et police. Faletti jouant au billard à trois bandes ? des policiers renouant avec leurs habitudes du temps de Sarko-Ouard-Courroye (affaire Bettencourt, DSK…) ? la dernière hypothèse est la plus probable.

 

Mais retour à la question de base.

Et si cette fuite profitait d’abord et avant tout à Sarkozy et surtout à Maître Herzog ?

L’avocat, écouté par ricochet, n’est pas le premier dans ce cas. Ainsi Maître Harry Durimel, il est vrai du barreau de Guadeloupe, avait bénéficié du même type d’écoutes en 2007, sans que ça ne provoque, sinon chez ses confrères locaux, une levée de boucliers. Nul n’entendit, Frédéric Lefebvre, Devedjan ou Goasguen s’élever contre une transparence qui ne peut être que totalitaire. Pas plus les ténors des prétoires style Dupont-Moretti, Themine, Leclerc et les autres. D’un coup d’un seul les voilà tous debout contre des mesures juridiques qui ne datent pas des lendemains du 8 mai 2012** et dont ils feignent de découvrir toute la nocivité liberticide. Pharisiens !

 

Profite encore à Sarkozy. Tout bêtement d’abord en l’avertissant que sa ruse était vraiment en TOC, et donc en stoppant les écoutes. Et en lui permettant de rejouer un de ses numéros favoris, celui de la victime. Et on voit l’artiste. Contrairement à un Copé aussi crédible qu’un maquignon de la belle époque quand il crie à la chasse à l’homme, Sarko l’a joué sobre, il a laissé dire. Les grandes douleurs sont silencieuses.

 

Si l’on ajoute que Taubira-Ayrault se sont pris les pieds dans le tapis - au lieu de se contenter de bétonner en répétant qu’eux, contrairement à Sarkozy, ne reçoivent pas en temps réel les PV d’auditions policières – on assiste à un apparent retournement de situation.

 

Sauf que là encore Copé-la-triche en fait des tonnes sur l’air de elle a menti, elle doit démissionner. La buse de Meaux se prenant pour l’aigle de Meaux et jouant les moralistes apporte un sérieux soulagement aux socialistes. Et nuit à la tactique, pour une fois plus subtile, de Sarkozy. On notera, qu’à part son homme-lige, Jacob, aucun ténor UMP n’a trop entonné l’antienne de Copé. Ni le Lao-Tseu du Poitou, encore moins les autres ex-premiers ministres, Fillon et Juppé. L’ineffable Devedjan, tout en demi-sourire, invité de la Nouvelle édition (C+ 12/03/14), conclut : « Nous ne sommes pas irréprochables sur tout non plus », démontrant un art de la litote.

S’il en est un qui doit se réjouir, en tout cas, c’est bien Charles Pasqua : ses conseils ont été appliqués assez grossièrement par ses disciples. Mais, le pouvoir en place est tombé à pieds joints dans le piège évident de l’affaire dans l’affaire.  Et de malentendus en éclaircissements confus, on a atteint à la vitesse grand V, le stade où plus personne ne comprend quelque chose.

 

* "Les policiers ont intercepté entre le 28 janvier et le 11 février 2014, des conversations téléphoniques entre Monsieur Nicolas Sarkozy utilisant une ligne téléphonique souscrite sous un nom d'emprunt (Paul Bismuth) et M. Thierry Herzog, avocat se servant d'une ligne téléphonique souscrite le même jour et au même endroit que la première. (...) révélé, d'une part, que Monsieur Thierry Herzog aurait pu être renseigné de (…) tant sur la surveillance des téléphones de Nicolas Sarkozy que sur la (...) d'une perquisition dans le cadre de l'information en cours et, d'autre part, (...) est entré en relation, à de nombreuses reprises, avec un magistrat du parquet général de la Cour de cassation". On peut lire aussi : "Ces communications mettent également en évidence que ce magistrat aurait fait part à Thierry Herzog de son souhait d'être nommé conseiller au tour extérieur au Conseil d'Etat de Monaco et que Nicolas Sarkozy aurait assuré qu'il l'aiderait dans ce projet«avec ce que tu fais» (selon Thierry Herzog)." Extraits de la lettre de la procureure nationale financière, Eliane Houlette Le Monde

 

** Imaginez une seconde que la gauche, en l’occurrence Mme Taubira, Garde des Sceaux, ait eu l’idée saugrenue de refondre les dispositions juridiques sur ces interceptions judiciaires –sanctuarisation totale des avocats, par exemple – on vous laisse deviner les attaques immédiates des Luca, Estrosi, Morano, Fenech et les autres sur la gauche laxiste…

 

PS Dernière image empruntée à Géhém

Courriers

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Quasi coup sur coup me sont arrivés deux courriers par le biais du « contact » du deblog-notes.

Commençons donc par le plus flatteur, signé Eve et qui a l’obligeance de me signaler qu’elle veut emprunter trois articles pouvant convenir à son prochain blog. J’ai été tenté de répondre à une personne qui me dit apprécier mon blog. Cependant, prudence exagérée peut-être, l’adresse électronique « dreamorizon » ne me disait rien qui vaille.

Cependant, Eve, pour avoir emprunté à un site espagnol l’arrêté cocasse de l’alcade de Sa Porta et bien sûr collecté des dessins de Poulton ici et là, je serais malvenu de refuser des emprunts. Mais si blog érotique il devait y avoir, envoyez l’adresse.

 

 

 

Courriers

Bien que le pseudo de l’expéditeur-trice soit chatoyant  - Diamantina de Mundau : diamantinafrances@orange.fr  - le message précédent était rien moins que flatteur :

« Bom dia

Vous avez une propension naturelle à dire beaucoup de bêtises.

Tout cela avec une prétention rare, ce qui est la marque originelle des nuls.

Apprenez la complexité des faits. »

 

Inutile de répondre à cet-te anonyme coprolithe qui se la joue lusitanophone, si ce n’est en empruntant à Géhèm cette citation de Courteline « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet ».

 

Mais ce peut être l’occasion de repréciser ce qu’est  le deblog-notes. Il serait, bien sûr, d’une « prétention rare » d’emprunter du coup à une éminente personnalité de gauche le titre de ses éditos d’autrefois  « Ma part de vérité ». Mais l’idée est là : exprimer un point de vue. Que je suis prêt à partager le plus largement.

Cordoue : Hold-up de l’évêque sur la Mosquée !

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Cordoue : Hold-up de l’évêque sur la Mosquée !
Cordoue : Hold-up de l’évêque sur la Mosquée !

30 euros, c’est la somme qu’a dû débourser Demetrio Fernández González, évêque de Cordoue, pour s’approprier, au nom de l’église, la mosquée de Cordoue. Un évêque de choc, modèle non défranquisé, qui accuse l’UNESCO d’avoir pour but, dans les vingt prochaines années, que la moitié de la population soit homosexuelle.

 

A peine 30€, de frais d’inscription sur le registre de propriété de Cordoue, c’est ce qu’a coûté le hold-up des 23400 m2 de la Mezquita, la Mosquée de Cordoue, un des joyaux du Patrimoine mondial de l’Humanité. « Ce vol a été rendu possible grâce à deux miracles. Le premier, du fait que José María Aznar a modifié la loi "hypothécaire" en 1998 pour permettre à l'Eglise de s'approprier les bâtiments du domaine public, bien qu'ils fassent partie du patrimoine de tous les Espagnols: il suffit que l'évêque dise et certifie  qu'ils appartiennent à l'Eglise, sans besoin de notaire. Le deuxième miracle, c'est que disposer d'un bâtiment de 23400 mètres en plein centre de Cordoue ne coûte pas un sou à l'Eglise: elle ne paye pas l'IBI (taxe foncière) et ne s'occupe pas non plus des frais d'entretien. » (extraits de la pétition, voir le texte intégral plus bas).

Hold-up financier d’abord puisque le million de visiteurs annuel rapporte 8 millions d’euros qui entreront comme dons non imposés, alors que l’entretien et les frais de restauration restent à la charge de la collectivité. Hold-up spirituel aussi, puisque Demetrio Fernández González veut quasiment gommer l’appellation « mosquée » "¿Catedral o Mezquita? Catedral, sin lugar a dudas". Cathédrale ou Mosquée ? Cathédrale sans l’ombre d’un doute, affirme-t-il donc, avec un argument imparable : comme on y trouve la chaire épiscopale (Cátedra del Obispo) c’est bien une cathédrale ! Affiche, ticket d’entrée ne sont marqués que cathédrale.

Un évêque de la Reconquista

Cet évêque de combat ferait passer Ludivine de la Rochère et Béatrice Bourges pour d’inoffensives chaisières. Ses prêches appelant les jeunes à fuir la fornication à laquelle incitent tous les moyens de communication et même certaines écoles secondaires lui ont valu un quasi buzz dont il s’est réjoui ("me alegro de que la palabra de Dios haya llegado a todo el mundo mundial (sic)"). (Luis Viadel) Inutile de dire qu’il est en première ligne dans le combat contre l’IVG. Mais délire suprême, il a prétendu que le Cardinal Ennio Antonelli lui aurait dit que l’UNESCO avait pour but, dans les vingt prochaines années, que la moitié de la population soit homosexuelle ; des programmes éducatifs lancés par cet organisme de l’ONU auraient pour but de promouvoir la satanique idéologie du genre qui permettrait à chacune et chacun de choisir son sexe sans tenir compte de la réalité biologique ! (El Pais)

 

C’est donc ce prélat digne de la « reconquista » qui s’est approprié la Mezquita. Les gardiens font preuve d’un saint zèle, en s’en prenant en 2010 à des touristes autrichiens musulmans qui priaient devant le Mirhab. Un juge Cordoban conclura par un non lieu, car non content de les avoir agressés, ce service d’ordre privé avait porté plainte. Le contrôle est tel que même des particuliers qui expliquent ce qu’est vraiment le monument peuvent se voir rappeler à l’ordre par ces gardiens.

 

Face à cette défiguration de l’image de Cordoue, la ville des trois cultures (musulmane, juive et chrétienne) une pétition a été lancée. Elle vise d’abord à redonner au monument l’appellation de Mosquée-Cathédrale décidée par la municipalité en 1994 ; elle demande qu’il redevienne le bien de la cité avec une gestion transparente sur le modèle de celui qui régit l’Alhambra et un code de bonne conduite pour éviter les actions sectaires qui nuisent à l’image du monument.

 

 

 

ANNEXE

 

A la Iglesia Católica (Diócesis de Córdoba): Que devuelvan la Mezquita de Córdoba a la ciudad

 

Pétition à l’attention de M. Demetrio Fernández

A l’église catholique (Diocèse de Cordoue) : que la Mosquée de Cordoue soit rendue à la ville.

       

"Avec 23400 m2, la mosquée de Cordoue est la deuxième du monde en superficie, après celle de la Mecque. Douze siècles après sa construction, l'Eglise catholique a inscrit l'ensemble à son nom sur le registre de la propriété nº 4 de Cordoue [...]. La démarche a à peine coûté 30 euros. Ce vol a été rendu possible grâce à deux miracles. Le premier, du fait que José María Aznar a modifié la loi "hypothécaire" en 1998 pour permettre à l'Eglise de s'approprier les bâtiments du domaine public, bien qu'ils fassent partie du patrimoine de tous les Espagnols: il suffit que l'évêque dise et certifie  qu'ils appartiennent à l'Eglise, sans besoin de notaire. Le deuxième miracle, c'est que disposer d'un bâtiment de 23400 mètres en plein centre de Cordoue ne coûte pas un sou à l'Eglise: elle ne paye pas l'IBI (taxe foncière) et ne s'occupe pas non plus des frais d'entretien.

 

Cette aubaine amène pour l'Eglise des recettes de 8 millions par an, puisque l'entrée de la mosquée coûte 8 euros par personne et qu'elle reçoit plus d'un million de visiteurs par an. On ne reçoit pas de facture et il est douteux que l'argent recueilli paye des impôts : il est considéré comme un don et, en tant que tel, non imposé. L'évêché de Cordoue dispose de la mosquée comme de sa propriété absolue. Il décide aussi qui peut y travailler en tant que guide ou non. Il n'est pas rare que certains jours la mosquée soit fermée parce qu'il y a, par exemple, une réunion de prêtres à l'intérieur. Cependant, les frais de restauration et d'entretien ne sont pas payés par l'Eglise: c'est l'Etat qui s'en charge.

 

Depuis 1998, l'Eglise a inscrit à son nom des centaines de bâtiments, beaucoup d'entre eux financés par les habitants de chaque village ou ville. Zapatero n'a pas changé la loi en 8 ans, Rubalcaba a promis de la modifier dans son programme électoral. Il est peu probable que le PP élimine un tel abus mais, avec un peu de chance, peut-être l'Union européenne obligera-t-elle le gouvernement à faire payer l'IBI à l'Eglise, comme elle l'a fait pour l'Italie. C'est beaucoup d'argent. Le fait que l'Eglise soit exemptée du paiement de quelques impôts, privilège médiéval, nous coûte 3 milliards d'euros à l'année, d'après l'Europe laïque. C'est un dixième du déficit que Rajoy doit encore réduire.

 

Une autre question à souligner, étant donné l'actualité (il y a une semaine, le juge a acquitté les 8 musulmans autrichiens qui ont prié dans la mosquée en 2010), c'est l'interdiction des pratiques religieuses alternatives par l'Eglise dans la totalité de l'enceinte de la mosquée. Ce monument historique devrait se transformer en lieu libre de cultes religieux, ouvert à la rencontre entre les cultures. Et au lieu de cela, il est devenu un emblème archaïque de la ville, plein de restrictions et sournois, très éloigné de la sensibilité des Cordouans. Cordoba fut jadis la ville des trois cultures et il ne dépend que de nous qu'elle le redevienne."

 

Traduction littérale (par Bernard Sicot) de la « Petición dirigida a: Sr. Demetrio Fernández »  que vous êtes bien sûr invités à signer (attention "Nombre" veut dire prénom et le nom de famille se met donc à "apellido")

 

 

 

Une évocation de Cordoue

Le mensonge UMP plane sur l’évêché du Bas-Poitou

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Le sous-Copé du Bas-Poitou rivalise dans le mensonge avec son modèle

Le sous-Copé du Bas-Poitou rivalise dans le mensonge avec son modèle

Les municipales de Luçon ne marqueront sans doute pas, même si l’issue en est positive, c’est-à-dire si les électeurs débarrassent la ville de son sous-Copé, l’actualité nationale. Mais à l’échelle d’une ville qui n’arrive pas à atteindre la barre des 10 000 habitants, son maire UMP est une caricature, si c’est possible, des caciques nationaux de son parti. Il manie l’outrance aussi bien que Sarkozy. Le cynisme est sa nature. Le mensonge sa langue maternelle.

 

Je n’ai assisté au conseil municipal qu’une seule fois : édifiant. Sous des allures de grand duduche au sourire des plus niais, le maire, un personnage arrogant et haineux. Aucun sens du dialogue, aucun respect de l’opposition.

 

La campagne électorale ne pouvait manquer d’être marquée par le coup de pied de l’âne. Les deux listes – sinon une exception mais sans doute une rareté pour une ville de presque 10 000 habitants, il n’y a que deux listes donc un seul tour – avaient chacune présenté leur programme.

Comme à son habitude – il a déjà fait le coup aux élections précédentes – le Maire UMP sortant avait défié son rival pour un face à face. Mais en des termes tels, outrageants, que le refus s’imposait. Rien de neuf donc, dans ces rodomontades de petit coq dressé sur ses ergots.

 

Mais, comme c’était à prévoir, le sous-Copé a diffusé un « quizz de caniveau ». Le détail des mensonges accumulés ne mérite que mépris. Ainsi rappeler un rapport de la cour des comptes de 1995 – quasi 20 ans – alors qu’il en a subi comme adjoint puis maire deux plus accablants l’un que l’autre et qu’il a endetté sa ville bien au-delà de toutes les villes comparables, est un procédé dont il usait déjà au seul conseil que j’ai eu le courage de suivre !

 

Mais à trop pousser le mensonge on dépasse le ridicule. Ainsi ose-t-il affirmer, au nom de la propriété intellectuelle de l’architecte, qu’on ne peut dévoiler un projet de construction à l’instance délibérative, tant que la délibération n’a pas été « validée par la sous-préfecture ». Autrement dit, sous couvert d’une propriété intellectuelle dont on voit très mal en quoi elle serait bafouée, on a pu faire délibérer une instance communautaire à l’aveugle : votez pour un projet de piscine dont vous n’avez aucun dessin pas même une esquisse. Situation ubuesque à laquelle tous les élus, à l’exception de deux, se sont prêtés.

Cette affirmation absurde masque le vrai problème de l’implantation d’une piscine à un endroit qui voit défiler 10 000 voitures-jour en été. Ainsi, bercés par le son moëlleux de la circulation, les baigneuses et baigneurs pourront respirer à plein poumon les fines particules émises par les moteurs diesels des estivants roulant vers la côte proche.

 

N.B. Cet article est ma propriété intellectuelle : en conséquence il ne peut être attribué qu'à moi-même, citoyen de base, électeur et déblogueur ! Sa diffusion, évidemment, m'honorerait. Et les attaques les plus viles, s'il tombait sous des yeux UMPistes, ne m'étonneraient guère.

Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

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Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

Ce titre, emprunté à Antoine Duplan, pour désigner Marcel Vidoudez (1900-1968), l’un des dessinateurs romands les plus féconds du 20e siècle, est un peu exagéré. Pour la pédagogie, il a illustré un ouvrage quasi caricatural de la méthode syllabique. A faire frétiller de joie nos rétropenseurs. Quant à qualifier la face cachée de son talent de « pornographie », c’est presque diffamatoire. Car son œuvre sous le manteau, certes très couillue, est plus gauloise que porno. Cependant Antoine Duplan est un excellent guide dans son œuvre, découverte grâce à Koppera.

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Marcel Vidoudez, le Romand, a été formé aux beaux-arts à Lausanne mais aussi à Dresde et Paris. En France, dans les années 30 il a tourné un film, avec un certain Jin Gérard, « Le perroquet vert ».

Dessin animé, illustrations de magazines, décoration de cabaret, mais surtout illustrations de livres pour enfants : les contes de Grimm, Le Chat botté, La case de l’oncle Tom, Les Contes de La Fontaine, etc. : une oeuvre prolifique.

Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

Mais surtout, il a illustré « Mon premier livre »*.

Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit
Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

Un livre à faire rêver nos chaisières Ludivine et Béatrice (de la Rochère et Bourges) avec un papa, une maman et Mimi, la fille. Pas de dérapage de genre à la Najat Vallaud-Belkacem : « Pour les petits Vaudois qui ont appris à lire entre 1949 et le début des années 70, le monde était propre en ordre. «Papa téléphone, maman tricote.» […]

Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit
Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit
Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

Les choses étaient simples, les rôles clairement répartis et les nègres à leur place dans la savane – le livre se concluait sur l’histoire de Zo’hio, le négrillon au «petit ventre rond ayant mangé beaucoup trop de cacahuètes». Des vignettes pleines de rondeur et de fraîcheur enluminaient ces stéréotypes: enfants sages, rondes musicales et jeux champêtres, scènes de genre à la ferme, au garage, à l’école, baignant dans une clarté toute lémanique. 

Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

Seuls des esprits pervers auraient pu voir dans l’oie qui tentait d’arracher sa jupe à « petite Marion » l’indice d’une œuvre clandestine, sous le manteau, de ce prolifique illustrateur.

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Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuitMarcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

« Mais, aussi sûr que le bleu Léman recèle des brochets voraces, même le plus débonnaire des Vaudois a sa face d’ombre. Maman tricote, papa fricote, hélas… Marcel Vidoudez qui a donné des couleurs aux visées pédagogiques du Département de l’instruction publique et des cultes avait une activité occulte de dessinateur érotique – qui aurait pu briser sa respectabilité et sa carrière. »

Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit
Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuitMarcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit
Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuitMarcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

« Sur l’ubac de l’œuvre, on retrouve la rondeur et la fraîcheur des dessins officiels et parfois même au loin le lac Léman, les syndics joufflus, les cavistes au nez rouge, souvent empourprés par les instants torrides qu’ils vivent et prolongés de vits écarlates. Pierre Yves Lador évoque justement «le climat gouailleur de Dubout, la rondeur de Bellus et peut-être un peu de Tetsu». Les images cochonnes de Vidoudez relèvent de la friponnerie, de la paillardise plus que de la pornographie. On y voit des belles de nuit aux galbes généreux, des petites culottes roses ornées de dentelle, des tableaux exotiques (Japon, Haïti), ...

Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit
Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit
Marcel Vidoudez : Pédagogue le jour, pornographe la nuit

...ce coquin de Zo’hio devenu grand et fort, groom dans un hôtel, une friponne blonde le convie dans sa chambre et pendant qu'il la saille, un monsieur arrive par derrière et hop! il sodomise Zo'hio! 

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Saphisme, triolisme, voyeurisme… Il y en a pour tous les fantasmes. La cueillette des champignons qui dérape, le déjeuner sur l’herbe qui finit en partouze, la digue du cul qui saisit notables et bourgeois. Naïves, charmantes, désuètes, ces images manifestent selon Michel Froidevaux une «forme de santé, une énergie débordante» … » (d’après A. Duplan)

 

 

* Pour les nostalgiques comme pour les contempteurs de la méthode syllabique, vous pouvez verser des larmes nostalgiques ou un torrent de sarcasmes en jetant un coup d’œil à ce Premier livre, au format *.pdf en trois tomes :

Mon premier livre Tome I

Mon premier livre Tome II

Mon premier livre Tome III

Occasion aussi de relire « La lecture en débat » un dossier de presse qui s’était étoffé de contributions de chercheurs, sur l’ancien site d’Education & Devenir.

 

A noter que le vaudois n’est pas le premier illustrateur d’ouvrages pour la jeunesse qui s’adonne aux œuvres dites du second rayon. Parmi ses collègues, notons Rojan qui illustra notamment les albums du Père Castor, Luc Lafnet, premier dessinateur de Spirou, Paula Meadows qui illustre des livres pour enfants écrits par Franck Charles, son mari…

Luçon : amère défaite

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Municipales globales de 2001 à 2014

Municipales globales de 2001 à 2014

Résultats par bureau (cliquer pour agrandir)

Résultats par bureau (cliquer pour agrandir)

Comparaison législatives 2012, municipales 2014. NB En noir les résultats des législatives 2012, en bleu les municipales 2014, en rouge les différences : ainsi en 2012 au bureau n° 1 (salle des fêtes) il y avait 980 inscrits, ils sont 976 en 2014 soit 4 de moins.

Comparaison législatives 2012, municipales 2014. NB En noir les résultats des législatives 2012, en bleu les municipales 2014, en rouge les différences : ainsi en 2012 au bureau n° 1 (salle des fêtes) il y avait 980 inscrits, ils sont 976 en 2014 soit 4 de moins.

N.B. Que les non Luçonnais veuillent bien excuser ce billet localier. Pour ceux qui auront l’indulgence d’y jeter un coup d’œil, précisons qu’à ces élections, il n’y a eu que deux listes en présence, l’une menée par le maire sortant UMP, l’autre par son opposant de gauche, mais non encarté et formée pour l’essentiel de personnes issues, comme on dit, de la société civile. Perrier, pour l’UMP donc et Demy, pour la gauche. Un seul tour, bien sûr.

 

Quelques évidences :

  • malgré une progression du nombre d’inscrits, le nombre de votants et d’exprimés baisse, donc montée des abstentions nette (même si le taux est inférieur au taux national) et légère montée des blancs/nuls
  • les pertes en voix sont dix fois plus fortes pour la liste Demy
  • donc arithmétiquement l’écart entre les deux listes se creuse.

 

Ces portes ouvertes enfoncées, reste à tenter d’analyser ce scrutin

A l’évidence, bien que la liste DEMY ne comportait que très peu d’encartés à des partis, elle a subi localement le contrecoup de la claque infligée au pouvoir, donc au PS nationalement.

 

Le non vote des abstentionnistes que les experts ès analyses électorales dissèque brillamment est, à l’échelle de Luçon, beaucoup plus difficile à interpréter. Il est communément admis que les abstentionnistes se recrutent principalement dans les 18-24 ans et dans les classes dites populaires. Donc que l’abstention est plus préjudiciable à la gauche.

Or, les législatives 2012 ont connu une forte abstention, de 5 points supérieure à celle des municipales. En 2012, Fourage (PS) l’emporte d’une courte tête. En 2014, Perrier (UMP) gagne dans un fauteuil. On serait plutôt tenté de dire que l’abstention profite au camp qui a le vent en poupe.  S’y ajoute, en 2012, la déception de ceux qui avaient opté pour Souchet (MPF) au 1er tour.

L’analyse des abstentions bureau par bureau en 2014 n’est guère concluante. Le bureau 7 (J. Moulin), le seul qui a donné une légère avance à la liste DEMY, est quasiment à la moyenne, alors que les bureaux 1 et 2, favorables à la liste PERRIER ont un taux d’abstentions significativement plus élevés.

 

L’analyse des blancs et nuls n’est guère plus évidente. Certes, ces électeurs-trices ont fait leur devoir électoral. Mais que signifient leurs votes ? Passons sur ceux rares qui agrémentent un bulletin d’insultes. Sinon ? Que les candidatures proposées ne leur agréent pas ? A La Roche où le choix était large ces votes font quand même 3,9%.  Un refus des règles du jeu électif actuel ?

 

Si l’on additionne les blancs et les nuls ce sont 4 électeurs sur 10 qui n’expriment aucun choix entre les deux listes, si bien que la liste Perrier fait un tiers* des inscrits et la liste Demy un peu plus du quart.

 

A noter que le système de répartition, qui assure certes, la stabilité des municipalité en donnant à la liste en tête non seulement la majorité, mais en plus une répartition proportionnelle de la moitié restante, fait qu’à Luçon 56% donne 80% et 44%, 20% ! C’est-à-dire 23 sièges sur 29 d’un côté, 6 sur 29 de l’autre. En gros un élu de gauche représente, au conseil municipal,  trois fois plus d’électeurs qu’un élu de droite.

 

Ce qu’oublie évidemment le maire-UMP sortant-rentrant. Qui commence d’ailleurs son mandat par un mensonge puéril. Il affirme que sa liste a maintenu ses voix de 2008, alors que l’opposition en a perdu. Ce qui est faux. Et que la vérité eût été aussi sévère, puisque si sa liste a perdu 15 voix, la liste adverse en a perdu dix fois plus. Mensonge inutile. Mais chez lui c’est une seconde nature.

 

C’est donc à cette aune qu’il faut juger la fausse main tendue à ses adversaires.

Même sur des propositions de simple bon sens, qui ne mettaient pas en péril ses orientations droitières, puisqu’elles venaient de la gauche, elles étaient sectairement refusées. Exemples : à la sortie de la venelle de l’écours des halles, côté Place des acacias, le piéton discipliné est censé emprunter un passage protégé en remontant jusqu’à la hauteur de la pharmacie… Perrier, ou bien en descendant jusqu’à la hauteur de la banque CIC, le passage à la sortie de la venelle, permettant de rejoindre en face le passage protégé sur le parking, des Acacias a été supprimé ; sur le parking du petit Champ-de-foire, les places handicapées ont été placées juste en face d’une descente… en escalier…

Comme c’était l’opposition qui le proposait, remettre un passage, déplacer un stationnement inapproprié, NON !

C’est dire l’esprit d’ouverture et de dialogue qui anime le personnage imbu de lui-même.

 

* Ce qui permettrait, si le cœur y était, d’ironiser sur les UMPistes qui, au lendemain des Présidentielles, soulignaient que le score de Hollande ne représentait que 40% des inscrits !


Buisson, Gayet, Bismuth : la vérité vraie

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La prétendue "affaire Gayet" n'était qu'un leurre destiné à masquer des réunions secrètes de Hollande

La prétendue "affaire Gayet" n'était qu'un leurre destiné à masquer des réunions secrètes de Hollande

« On nous cache tout, on nous dit rien ». L’actualité pré-municipales illustre parfaitement cette chanson. Buisson, la taupe. Gayet, la couverture. Des juges aux ordres. Et surtout, pour la deuxième fois, un président illégitimement venu d’ailleurs.

 

Mitterrand, le Florentin, parmi les nombreux mystères qui ombrent ses septennats fut celui de son amitié pour Bousquet, collabo notoire. Il s’en est défendu en excipant que Bousquet avait été plus ou moins blanchi par la haute cour de justice en 1949. Mais, en fait, il s’en était fait un espion dans l’extrême-droite et surtout un expert en manipulation. Comment a-t-il réussi, entre autres, à circonvenir le père de Patrick Buisson relève de ces secrets de l’ombre que nul ne percera. Pourquoi et comment, François Mitterrand confia à un obscur membre de son cabinet, François Hollande, jeune énarque, les clés des Buisson, on ne le devinera que plus tard.

 

Buisson la taupe

 

Le fils Buisson va donc de Minute, en Crapouillot, de Crapouillot en Valeurs actuelles, de défense de l’OAS en amitié avec Le Pen, s’inscrire dans le paysage de l’extrême-droite. Déjà, il fournissait avec des outils un peu préhistoriques, de quoi alimenter les stratégies retorses de Mitterrand, puis les données de son « officier traitant » de taupe politique, Hollande.

Le coup génial fut son transfert auprès de Sarkozy. Quel Le Carre racontera cette opération menée de main de maître ? Depuis 2005, Hollande avait donc droit aux enregistrements de Buisson. Sa compagne – déjà ex- en fait – n’a pas profité de la manne, en 2007. Et pendant tout le quinquennat sarkozyen, de parkings souterrains en parkings souterrains, Buisson livrait à Hollande  son lot de bandes.

Sauf que ce n’étaient que des copies. Buisson se gardait les originaux. Et ne pouvait s’empêcher de le laisser entendre à ses proches. Son fils. Sa, comment dire, « collaboratrice » - elle lui a fourni les matériaux d’une crapoteuse histoire érotique de l’occupation. Et bien d’autres sans doute. Jusqu’à ce que son disciple, son fils spirituel (si cet adjectif n’est pas  déplacé s’agissant de Buisson) G. P., lui aussi un sous-marin mais resté fidêle à l’extrême-droite, le perce à jour et démonte son manège en subtilisant des copies des bandes pour les confier à un journaliste d’Atlantico, qui, craignant sans doute que sons site n’ose les exploiter en fit, lui-même, copie pour Le canard.

 

Que dire de la pseudo histoire Gayet ?

Rien, sinon pour féliciter son héroïne pour son dévouement militant.

Car, ce n’était que rideau de fumée. S’il y eut des rendez-vous clandestins, ce ne furent pas des rendez-vous galants. Le paparazzi manipulé ne s’est pas rendu compte que, pendant qu’il guettait Julie Gayet, de pseudos habitants de l’immeuble se succédaient à l’entrée. On ne peut reprocher à Sébastien Valiela de ne pas connaître des juges d’instruction en charge des affaires Kadhafi, Tapie et autres. Mais en fait, le pseudo « daft punk » qu’il shootait ne sortait pas d'une partie de jambes en l'air, mais d’une rencontre ultra clandestine avec les juges d’instruction à ses ordres, lancés dans un hallali féroce contre Sarkozy.

Trop de secrets et de menaces sont accumulés autour de ces rencontres pour que quiconque n’ait osé les révéler. La fuite sur les écoutes de Paul Bismuth et son délicieux avocat fut le moyen subreptice trouvé pour tenter de désamorcer l’effroyable complot judiciaire dont était victime l’ex-président.

 

Reste la grande interrogation : comment, en 1981, puis encore en 2012, le plus illégitimement du monde, Mitterrand, puis Hollande ont-ils pu capter le pouvoir qui ne peut être dévolu qu’à la droite ? Souvenez-vous – cela vous a peut-être échappé- du soupçon qui a pu planer sur le premier ministre de Nouvelle Zélande. John Key a dû se défendre d’être un lézard extra-terrestre déguisé en humain. A y regarder de près, il ne fait aucun doute que Mitterrand fut un humano-reptoïde. Pour Hollande, le doute persiste, mais il serait bon qu’un vétérinaire aille y regarder de plus près.

 

 

 

L'illuminé qui prétendait que Pompidou était un humano-reptoïde se trompait de cible : il s'agitssait bien sûr de Mitterrand

L’évêque d’Alcalá (Espagne) l’affirme : Dieu n’existe pas

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L’évêque d’Alcalá (Espagne) l’affirme : Dieu n’existe pas

L’évêque Reig Pla l’assure « Tout le monde le sait. La religion est un gentil conte pour que les gens vivent sans se rebeller »

 

Ouragan d’honnêteté dans la Maison du Seigneur.

L’évêque d’Alcalá a publié un communiqué sur le site ouèbe de l’évêché pour démentir l’article qui lui faisait dire qu’il avait recommandé la pratique du sexe anal comme moyen de prévention de l’avortement. Monseigneur Reig Pla rejette donc la sodomie comme méthode contraceptive. Il estime qu’on ne doit la pratiquer que par pur plaisir et non à des fins utilitaires.

 

L’église a décidé de saisir l’occasion offerte par cette odieuse polémique pour parler vrai à ses fidêles. En marge de l’inauguration du Jardin de l’enfance à Madrid ’50 ombres de Jésus’, son porte-parole, à nouveau Monseigneur Pla, a révélé d’autres erreurs évidentes  qui pèsent sur l’institution. L’une des plus énormes qu’il a pointée était la suivante : « Dieu n’existe pas, c’est notre invention pour échapper aux impôts fonciers » (L’église espagnole échappe à un certain nombre d’impôts).

La sincérité de l’évêque Reig Pla a mis le feu à la communauté catholique. Mais loin de se laisser impressionner par cette agitation, le prélat en a remis une couche : « La vie après la mort est une invention. Une tromperie bien intentionnée, ourdie pour que les gens supportent leur misérable vie, dans l’espoir d’une vie meilleure dans l’au-delà. S’il existe une vie après la mort, elle relève du  jeu "vie-déo". »

 

Dans la même ligne, le prélat a tenu à rassurer les âmes des fidêles en montrant le bon côté des choses.  « Il y a deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La mauvaise est que le paradis n’existe pas. La bonne que l’enfer non plus. Cela signifie que nous n’irons pas brûler dans le feu éternel pour avoir fait l’amour avec des enfants »

 

Cette énorme révélation de l’église espagnole a relégué à l'arrière-plan les affirmations de l’archevêque de Tutxa Gutiérrez (Mexique). Dans un entretien, le mexicain Fabio Martínez Castilla a admis que si le pain de l’eucharistie contient le corps du christ, il était probable qu’à  quelques paroissiens échoit une partie du pénis. Depuis ce jour, au Sud du Mexique s’est instaurée la tradition de communier avec un petit pain d’hostie qui, au lieu d’avoir l’aspect circulaire habituel, prend diverses formes de l’organe de reproduction masculin. « Attention, on ne mord pas ! » prévient le curé provoquant une explosion de rire des assistants à l’office.

 

D’après El Jueves

Découverte d’un ex journaliste de FR3 Alsace style Aube dorée

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Roland Ries réélu Maire de Strasbourg

Roland Ries réélu Maire de Strasbourg

Pour des raisons qui me restent inconnues, un certain José Meidinger, m’envoie, ainsi qu’à une centaine d’autres correspondants, un lien vers un article commis dans Boulevard Voltaire*.

 

Intitulé « Strasbourg, Paris… La gauche sauve les meubles. Merci qui ? », il démarre par « L’Alsace, malheureusement, n’est pas (encore) une terre de rugby, comme Toulouse, Perpignan ou Béziers. » Entre autres  gracieusetés, on y lit « Le PS sauve les meubles à Strasbourg où les électeurs ont reconduit, un peu malgré eux, en marquant contre leur camp, le demi de mêlée rocardien Roland Ries, un socialo bobo mâtiné de centrisme alsacien… » et dans sa comparaison rugbystique, il prétend que l’échec de la candidate de droite n’est due qu’au  « talonneur de l’0pus Dei Jean-Luc Schaffhauser qui, en se maintenant, réalise à l’encontre de la candidate de l’UMP une magistrale cuillère », autrement dit au candidat F-Haine.

 

Meidinger se présentant comme « Ancien grand reporter à France 3 Alsace, il passe son temps entre l’Alsace et la Grèce », je lui retourne, avec copie à tous les heureux destinataires de son lien, le courriel suivant :

Cet article signé d’un ex-“grand” (sic) reporter de FR3 Alsace démontre, si besoin était, que tous les journalistes ne sont pas de gauche, contrairement à la légende.

 

Et puisque Perpignan est cité, on pourrait faire remarquer que si Jacques Cresta avait pratiqué le “ni-ni”, Alliot, F-Haine, serait passé. De même à St-Gilles dans le Gard, si Alain Gaido avait aussi pratiqué le “ni-ni” Collard serait maire !

 

Et qu’à Forbach, en revanche, la victoire du candidat PS n’est dû qu’au réflexe républicain d’une partie des électeurs de droite du 1er tour, contre leurs candidats. Car les deux candidats de droite, au risque plus que prévisible de faire passer Philippot, F-Haine, qui avait viré en tête au 1er tour, se sont maintenus !

 

Alors, cher Monsieur Meidinger, pour les leçons à donner, allez vous faire voir ... chez les grecs !

 

J’y joignais les résultats de Forbach :

Premier tour

Florian PHILIPPOT Front national  35.74 %

Laurent KALINOWSKI Parti socialiste 33 %

Eric DILIGENT Divers droite 18.99 %

Alexandre CASSARO UMP 12.25 %

 

Second tour

ELU Laurent KALINOWSKI Parti socialiste 47.73 %

Florian PHILIPPOT Front national 35.17 %

Eric DILIGENT Divers droite 11.87 %

Alexandre CASSARO UMP 5.22 %

 

Réaction d’un des destinataires :

pitoyable ce que vous écrivez Mr JFL

 il semblerait que votre poireau a sérieusement besoin d'être dégorgé

laissez svp les gens émettre des avis , même s'ils ne correspondent pas à votre pensée, à votre analyse

ne soyez pas dans la haine

merci

la richesse ne se fait elle pas dans la diversité???

pour ma part j'irai en Grèce cet été

sincères salutations

Henri G.

 

Malgré mes racines chrétiennes, n’ayant jamais été du genre à pardonner les offenses, je lui ai rétorqué :

Ce qui est pitoyable Monsieur c’est votre absence d’argumentation.

Que M. le grand reporter de FR3 Alsace fasse part urbi et orbi de son admirable prose écrite pour tenter de salir RIES, maire réélu de Strasbourg est son droit le plus strict.

Mais oser dire qu’en lui répondant je l’empêcherais d’émettre un avis est une totale ânerie puisque c’est justement à cet “avis” que je réponds !

Et, par cette grossière attaque qui se veut méchante et qui n’est que bête, vous déniez en fait le droit d’émettre un avis contraire à celui du grand reporter.

 

Réponse à la réponse bien sûr :

Mr, vous n'avez pas compris le sens de mon mail

la manière..., la forme de vos propos,...

vous ne parlez pas,

vous vomissez

vous crachez de la haine

dans chacune de vos phrases on sent un mal en vous , qu'il vous faudra expurger en Grèce ou ailleurs

je n'ai pas d'argumentaire à mettre en avant, reprenez vos mots dans vos phrases, soulignez le bon du mauvais

je ne tiens pas à rajouter quoi que ce soit, je n'ai qu'un avis que je donne

tout est accompli,

bonne journée à vous, bon courage pour arriver à trouver avec vous même une paix intérieure

 the END

 

J’eusse dû m’en douter, j’étais tombé sur un malade, qui donnait dans le style Torquemada avec ce mal en moi qu’il me fallait expurger et des accusations sans rapport avec un rappel de quelques désistements de gauche, sauvant des candidats de droite, et des candidats de droite se maintenant au risque de faire passer le n° 2 du F-Haine.

 

Du centrisme à l'extrème-droite xénophobe

 

    Mais ça m’a incité à aller voir de plus près qui était ce Meidinger. Or donc ex grand reporter à FR3, eh oui ! car il a réalisé des reportages sur les Alsaciens du bout du monde. Mais, il avait été aussi collaborateur de Pierre Pfimlin, dit petite prune, et de Marcel Rudloff. Ce grand reporter a dérivé d’un centrisme chrétien-démocrate à une extrême droite  xénophobe. Et lui ne choisit pas entre antisémitisme et anti-islamisme. Il cumule. Ainsi, s’appuyant sur A. Gresh du Monde diplomatique, prétend-il que l’Elysée est infiltré par le CRIF. Et reprenant une affiche Suisse de l’UDC, lutte-t-il avec acharnement contre une mosquée turque à Mulhouse. S’agissant du Mali, il écrit : « Dans la France profonde, l’Afrique, on s’en tape les reins : « Ce n’est pas au Mali, au Tchad ou en Côte d’Ivoire qu’il faut envoyer nos troupes, mais dans nos cités où le terrorisme est quotidien » enrage-t-on dans les quartiers où les opérations de guérilla se multiplient en toute impunité. » 

 

On retrouve sa prose sur le site du « Parti de France », de Carl Lang, disisident du F-Haine. Et il n’hésite pas à qualifier Robert Hébras, un des seuls rescapés d’Oradour-sur-Glane, de négationniste** des "malgré-nous".

 

Gageons que cet amoureux de la Grèce, sur son île au large de la mer ionienne, doit  y contempler l’aube dorée.

 

* Boulevard qui porte assez mal son nom (pauvre Voltaire), puisqu’il est fréquenté entre autres par Alain de Benoist, fondateur du GRECE et qui dans la toute chaude actualité offre un entretien des plus complaisants de Robert Ménard. Il est vrai qu’il est le créateur de ce site !

 

** Le 16 octobre 2013, Robert Hébras est définitivement blanchi par la justice française qui a annulé l'arrêt de la cour d'appel de Colmar (sur laquelle s'appuie le calomniateur). La Cour de cassation a estimé que les propos, « s'ils ont pu heurter, choquer ou inquiéter les associations demanderesses, ne faisaient qu'exprimer un doute sur une question historique objet de polémique, de sorte qu'ils ne dépassaient pas les limites de la liberté d'expression ». Faut-il rappeler que l'appelation de négationniste vise les Faurisson qui nient la réalité de l'Holocauste ?

 

 

PS 1 La victoire d’une courte tête de Ries à Strasbourg est due avant tout à une meilleure mobilisation des abstentionnistes au second tour puisque le report mécanique des voix EELV et FG sur Ries n’assurait que 36600 voix, le Maire sortant en a réuni 38700. Comment les cartes se seraient redistribuées si le candidat F-Haine n’avait pu se maintenir, seule feu Madame Soleil eût pu le dire.

PS 2 Quelques titres de la production de J. Meidinger relevé sur un site F-Haine (qui précise que l’auteur n’est pas membre du F-Haine, mais les accueille avec joie) et sur Boulevard Voltaire où il a son rond de serviette : 

  • Strasbourg, nouveau faubourg d’Istanbul ?
  • Honni soit qui Mali pense !
  • Pas de mosquée turque à Mulhouse !
  • Athènes ne veut toujours pas de mosquée !
  • Gender : 200 000 Allemands contre l’idéologie arc-en-ciel !

 

Mosquée-Cathédrale de Cordoue

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Mosquée-Cathédrale de Cordoue

Un mois après Cordoue : Hold-up de l'évêque sur la Mosquée !, Le Monde se fait l’écho de la plateforme de défense de la Mosquée-cathédrale de Cordoue. La pétition est sur le point d’atteindre l’objectif des 200 000 signatures.

 

Parmi ces signataires on trouve Eduardo Hughes Galeano, écrivain et journaliste uruguayen, célèbre pour avoir écrit Les veines ouvertes de l'Amérique latine, Antonio Muñoz Molina, auteur de Beatus Ille et son épouse Elvira Lindo Garrido, actrice et auteur de livres pour enfants ou l'architecte Norman Foster, sans oublier Federico Mayor Zaragoza qui, en tant qu’ancien Directeur-Général de l’UNESCO est bien placé pour alerter l’opinion sur ce chef d’œuvre inscrit au patrimoine de l’humanité.

Actuellement la pétition que l’on trouve sur le site change.org atteint les 191 000 signatures. Cette pétition demande que l’on cesse d’employer exclusivement le terme de cathédrale, alors que la municipalité unanime demande qu’on la nomme Mosquée-Cathédrale (Mezquita-Catedral) comme naguère et surtout comme elle a été enregistrée au Patrimoine de l’Humanité, par l’UNESCO, en 1984.

 

Elle exige bien sûr que la Mosquée-Cathédrale soit considérée comme un bien public, appartenant à l’ensemble des citoyens, et donc que l’évêque soit débouté de sa tentative d’appropriation privée d’un bien qui est du domaine public.

Faut-il rappeler que cette appropriation aboutit à ce que ce soit cet évêque particulièrement intégriste qui nomme les gardiens, empoche les visites et dicte les commentaires des brochures ou des soirées sons et lumières ?

 

Alors, si ce n'est déjà fait, signez et faites signer la pétition !

 

Source : El Plural

 

 

P.S. L'article du 3 mars a été mis en ligne sur Le Plus une annexe du Nel Obs, le 3 mars soit pile un mois avant l'article du Monde, mais comme sa rédactrice en chef l'a dans le nez, Launay, il est resté dans les limbes. Une vraie pro !

Dassault, Bechter, Balkany : les Barrabas de la politique !

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Montage inspiré d'une affiche espagnole

Montage inspiré d'une affiche espagnole

Le “Tous pourris” poujadiste, avec ses variantes style « Qu'ils s'en aillent tous ! » est censé jouer un rôle de répulsif pour l’électeur. En fait, il n’en est rien. Certes le pauvre Raoult, textobsédé convulsif est resté sur le carreau. Mais à côté, le fils Tiberi a réussi à imposer la fusion à NKM dans le Ve,  Dassault-Bechter l’emportent à Corbeil et Balkany triomphe à Levallois.

Avant d’aborder les gros poissons, doux moments comiques avec Caroline Bartoli qui ne se présente que pour garder au chaud la place pour son époux, le maire sortant de Propriano,  Paul-Marie Bartoli, injustement frappé d'inéligibilité pour une sombre histoire de comptes de campagne invalidés. Plus nulle et incompétente, difficile de faire mieux.  Elle a été élue, dès le 1er tour, avec 70 % des suffrages.  Moins que son époux en 2008 qui faisait un score brejnévien avec 96 % !

 

Autre couple, Alain et Joëlle Ferrand, Maires successifs au Barcarès, Pyrénées-Orientales. En 1999, Alain, premier édile,  est malencontreusement condamné pour abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt dans une sombre histoire de gestion de casinos : trois ans d’inéligibilité. Qu’importe, Joëlle, reprend le flambeau. Mais à son tour elle est condamnée pour prise illégale d’intérêt. Pas de problème, après un intérim d’une adjointe, le mari, qui a purgé son inéligibilité, reprend la charge. Il est réélu dès le 1er tour avec 54.62 %.

Les électeurs auraient-ils passé l’éponge à cause de sa compétence éclatante ?

   Peu évident, puisque cette petite commune de 4000 habitants, atteint 6576€ de dette par habitant. Pour les communes similaires, elle est de 800€. Elle est donc 8 fois plus élevée au Barcarès !

A Propriano, au moins, M. Bartoli n’avait absolument pas endetté sa ville : en 2012 le poids de la dette représente 3€ par habitant (ce qui n’est d’ailleurs pas le signe d’une bonne gestion).

De Propriano au Ve arrondissement de la capitale, nous tombons sur un autre couple, les Tiberi. Les champions de l’allongement des voies urbaines, puisque, rue Saint-Jacques qui est censée s’arrêter au n° 307, le 373 comptait une dizaine d’électeurs, dont neuf agents de la ville de Paris à la domiciliation fantôme. Faut-il parler de la parentèle Tibérienne qui s’entassait dans leur logement ? Près de 3000 électeurs fantômes.  Condamnés en correctionnelle, condamnés en appel, malgré le recours en cour de cassation, il serait difficile de parler de présomption d’innocence !

  Eh bien, qu’à cela ne tienne, les braves électeurs non fantômes du Ve ont été 20% au 1er tour à voter pour le fiston Tiberi, visage mou, regard éteint, obligeant NKM à un compromis pour le 2e tour.

A Corbeil-Essonne, peut-on aussi parler de 'présomption d’innocence' quand le pépé Dassault, 88 ans aux fraises, avait vu sa réélection de 2008, annulée par le Conseil d’Etat pour « dons d’argent » aux électeurs ? Depuis, son successeur et salarié, , Jean-Pierre Bechter a été mis en examen pour recel d’achats de votes, « acceptation de dons » et « financement illicite de campagnes électorales » à Corbeil entre 2008 et 2010. Qaunt au sénateur Dassault, son immunité ayant été levée après bien des palinodies, il a eu droit à une garde à vue. Il est avéré que de l’argent liquide venu de Suisse a continué à être généreusement distribué par le patriarche ? Se greffe dans ces affaires une tentative d’assassinat. Eh bien, le sieur Bechter a non seulement été réélu, mais les affaires « n’ont absolument pas joué ! Ou alors si, elles ont multiplié par deux le résultat par rapport en 2010 », a, sans vergogne aucune, ironisé le vainqueur en commentant les résultats.

 

Là encore, difficile de dire que cette réélection passe l’éponge pour cause de bonne et saine gestion, puisque ce soliveau de Dassault, haut cadre de son entreprise, a réussi à endetter la ville du double des communes comparables (2220€ par habitant, contre 1066€).

 

 

 

 

Dassault, Bechter, Balkany : les Barrabas de la politique !

Mais bien sûr, le super champion est Patrick Balkany, triomphalement réélu au 1er tour à Levallois-Perret, avec 51,5% des suffrages !

Ne parlons même plus de casseroles pour ce personnage. Inutile de rappeler sa condamnation pour l’emploi de trois domestiques à son domicile aux frais du contribuable levalloisien en 1996.

 

Car, voilà un couple, qui n’a d’ailleurs même pas de domicile réel à Levallois, qui vit dans une modeste masure à Giverny, le Moulin de Cossy (4 ha, deux piscines…), sans en être propriétéire ; qui profite des charmes d’un gourbi à Marrakech, Dar Guycy, où il reçoit, à l'occasion, son grand ami Sarkozy, une masure d'environ 1200 m² habitables, 2 hectares de parc et une vaste piscine. Faut-il parler aussi du cabanon sur l'île franco-néerlandaise de Saint-Martin, pompeusement nommée villa Pamplemousse, à peine 500 m2 ? Propriétaire de rien. Non soumis à l’ISF. A qui moulin, palais et villa appartiennent-ils ? Mystère.

 

Les aveux de Didier Schuller, son ex-complice dans les affaires d’HLM des Hauts-de-Seine - "Mais j'ai découvert il y a quelques mois que l'argent que je croyais avoir récolté pour le parti avait visiblement servi à enrichir quelques barons locaux dont M. Balkany" – n’ont pas eu plus d’effets sur l’électeur Levalloisien que l'eau sur le plumage du canard.

    Et pourtant, au palmarès des villes les plus endettées de France, Levallois-Perret doit être dans le peloton de tête. En 2012, le montant total des dettes dues par la commune de Levallois-Perret était de 731 425 000 €. Si l'on rapporte cette dette aux recettes elle représente 365.91% de ses revenus annuels. Par rapport aux 63 896 habitants de Levallois-Perret, en 2012 le poids de cette dette représente 11447 € par habitant. La dette par habitant des communes françaises de la même strate que Levallois-Perret était de 2430 € par habitant. La dette par habitant y est donc plus de quatre fois et demi supérieure.

 

On n’en conclura pas que le pourri, mauvais gestionnaire de surcroît, pour peu qu’il fasse preuve de clientélisme, l’emporte à tout coup. Mais ces quelques exemples, emblématiques pour trois d’entre eux, montrent que des électeurs préfèrent toujours Barrabas, le bandit.

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